Hier, partis du fond du Tyrol les pleins faits d essence et de provisions, nous pensions bien être sur le bord du lac de Constance le soir;mais un orage violent nous a barré la route, nous nous sommes réfugiés, avec un couple de motards allemands , dans la pizzeria d un turc parlant le patois autrichien du secteur. L orage a duré 3 h mais le temps ne nous a pas paru long car la femme parlait couramment le français et lui un anglais comme le nôtre; nous avons déjeuné ensemble sur place, pris une photo et échangé nos adresses. Sur leurs conseils, nous avons pris une destination plus proche, l étang de MURNAU réputé comme le plus chaud de Bavière. Heureusement nous y étions de bonne heure car il y avait la queue à l enregistrement et les places étaient laissées à la libre appréciation des campeurs, inutile de dire que ça ressemblait plutôt à un camp de manouches. Sans doute habitués à ce genre de rush de début de saison, les allemands avaient l air d apprécier l ambiance, comme la baignade jusqu'à la nuit tombée, mais toujours avec des canards.
Ce matin, sous un ciel d azur, nous avons terminé cette route allemande des Alpes (et passé en Autriche 2 ou 3 fois encore); nous avons eu une chance extraordinaire avec le temps mais n étions pas seuls sur la route, toutes le motos allemandes et autrichiennes devaient être sorties. Au passage, nous avons essayé d apercevoir les 3 chateaux de Bavière, qualifiés de Dysneyland par nos amis allemands, mais sans pouvoir nous arrêter, les parkings étant bloqués par des baraques de paiement. Sur la route, nous avons longé, à plusieurs reprises, des lacs magnifiques, complètement encerclés de voitures avec des gens qui trempaient partout, et ce soir, le bouquet final sur le lac de Constance : les campings affichaient complet! Nous a avons dû , sans regret, nous replier dans l arrière pays, au milieu des vignes et des vergers, pour nous retrouver sur un petit camping calme, avec pelouse bien grasse et piscine. Demain si tout va bien, nous couchons en France.
samedi 4 juillet 2015
jeudi 2 juillet 2015
ETAPE TYROLIENNE
Le seuil des 5000 km est dépassé et nous sommes encore en Autriche, certes nous devrions être au bord du lac de Constance demain soir. Depuis 2 jours nous suivons une route à motards ( d ailleurs on n en manque pas ), la route allemande des Alpes. Fort heureusement, il n y a plus ni frontière ni problème de change, car depuis le départ nous aurons franchi 7 fois la frontière, tantôt en Autriche tantôt en Allemagne, ce qui n est pas sans poser de problèmes de direction sur ces petites routes car les numeros changent et les pancartes ne sont pas toujours posées aux endroits qu' on vaudrait, donc on s egare et par 2 fois aujourd hui, il a fallu rebrousser chemin; ça rend mon portable complètement fou car free m avertit à chaque fois que je change de pays. Nous sommes donc au Tyrol au camping de UMHAUSEN dans l OZTZAL, paradis des amateurs d altitude avec des sommets de 3000m; nous restons dans les vallées mais bof, mis à part les montagnes sous un ciel bleu et les maisons peintes, on n accroche pas, tout en reconnaissant qu' on va peut être un peu vite, le périple touche à sa fin.
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mercredi 1 juillet 2015
ETAPE BAVAROISE
Le hasard fait parfois bien les choses; alors que la chaleur commençait à nous fatiguer après une traversée absolument idyllique dans un paysage de carte postale, Nous avons recherché le 1er camping a proximité et échoué à FISCHBACHAU. le responsable, un motard, nous a trouvé un emplacement à l ombre le soir et au soleil le matin, au bord d une étang à l eau cristalline (mais quand même avec des canards).
Pour éponger notre soif, nous avons rejoint le village par un petit sentier dans les bois (on aime! ) . Nous avo s visité le cimetière, qui n a rien à voir avec ceux de chez nous, ici les gens jardinent et par ce temps arrosent, tout le materiel etant disponible sur place. Le village semblait un peu éteint, sauf à l intérieur d un patio donnant sur la mairie ou étaient servis des repas pour des convives en tenue traditionnelle. Nous entrons prendre une bière de 0,5 litre chacun et la population continuait à arriver, jusqu'à ce qu' une jeune femme demande à se joindre à nous et nous explique, en anglais, qu' il y avait une soirée de musique traditionnelle, événement qui se produit seulement 4 fois par an, et que son ami en était le manager, lequel nous rejoint. Après une 2eme tournée de bière, nous décidons de dîner sur place avec eux et avons rejoint le spectacle. Ce n était pas exactement l ambiance taverne bavaroise de la foire de niort, c était moins "pompier", plus élaboré. Toute la salle, hommes et femmes, étaient en tenue traditionnelle, sauf nous, mais j etais en bermuda, presque comme eux.
Pour éponger notre soif, nous avons rejoint le village par un petit sentier dans les bois (on aime! ) . Nous avo s visité le cimetière, qui n a rien à voir avec ceux de chez nous, ici les gens jardinent et par ce temps arrosent, tout le materiel etant disponible sur place. Le village semblait un peu éteint, sauf à l intérieur d un patio donnant sur la mairie ou étaient servis des repas pour des convives en tenue traditionnelle. Nous entrons prendre une bière de 0,5 litre chacun et la population continuait à arriver, jusqu'à ce qu' une jeune femme demande à se joindre à nous et nous explique, en anglais, qu' il y avait une soirée de musique traditionnelle, événement qui se produit seulement 4 fois par an, et que son ami en était le manager, lequel nous rejoint. Après une 2eme tournée de bière, nous décidons de dîner sur place avec eux et avons rejoint le spectacle. Ce n était pas exactement l ambiance taverne bavaroise de la foire de niort, c était moins "pompier", plus élaboré. Toute la salle, hommes et femmes, étaient en tenue traditionnelle, sauf nous, mais j etais en bermuda, presque comme eux.
mardi 30 juin 2015
LE CAMP DE MAUTHAUSEN
Nous avons hésité à aller visiter un 3eme camp de concentration lors de notre passage en Autriche, mais comme c était sur notre route, nous l avons fait et nous ne le regrettons pas. En effet, s il n ' y en avait qu' un à voir, c est bien celui ci qui nous est apparu le plus complet : il reste des installations mais surtout le musée, refait récemment, est particulièrement réussi avec une scénographie moderne qui semble faire la synthese des différents camps. Ce qui est expliqué est effroyable et, comme nous l avons vu à buchenwald, les nombreux groupes de jeunes scolaires qui etaient là se sont montrés très respectueux, contrairement à ce que nous avions vu à auswitch.
Ce matin nous avons longé le Danube sur 100 km sous le soleil et ce soir, après 200 km d autoroute et s y être pris à 3 fois pour en sortir, nous sommes au pied des montagnes de Bavière, à Berchtesgaden, près de Salzbourg, mais en Allemagne.
Ce matin nous avons longé le Danube sur 100 km sous le soleil et ce soir, après 200 km d autoroute et s y être pris à 3 fois pour en sortir, nous sommes au pied des montagnes de Bavière, à Berchtesgaden, près de Salzbourg, mais en Allemagne.
lundi 29 juin 2015
MON BEAU DANUBE
Nous avons la chance d être sur un camping tranquille donnant directement sur le Danube avec vue sur un splendide chateau qui malheureusement ne se visite pas. Par contre, à Melk, tout à côté, nous avons pu voir l abbaye de style baroque peinte couleur ocre à l extérieur et en or à l intérieur, avec de l excès pour l église. Quand on ajoute à ce décor, les vignes qui recouvrent les coteaux et des plantations d abricotiers, l'on se croirait plutôt en Espagne, d autant que le soleil est enfin revenu. Si on ajoute à ça la plaisanterie des boutiques à souvenirs où l on voit un kangourou avec la mention " no kangourou in Austria", c est un peu dépaysant.
Aujourd'hui, nous avons visité cette partie du Danube encaissée sur 30 km mais avons été déçus par un arrêt au village de DURNSTEIN, réputé comme l équivalent de Sarlat;il a fallu trouver à garer la moto, entrer dans le village en jouant des coudes pour finir par repartir au bout d 1/4h, énervés par les groupes de touristes avec guides à fanion que nous avions déjà croisé à Vienne. Pour nous remettre de ça, nous avons pris des petites routes dans la montagne où là, y avait même pas un bistrot pour prendre un café, comme chez nous. Ce soir, le camping est plus calme qu hier où nous étions encerclés par des français, dont un groupe de 6 cyclotouristes partis de SAUMUR et se dirigeant, pour 4 d entre eux, vers la MER NOIRE en suivant le Danube; ils en étaient à leur 5eme semaine et il leur reste 2000 km a faire...un couple en camping car qui les avait rencontrés les suivait car la dame, plus sportive que son mari, partait avec eux le matin tandis que lui essayait de la récupérer au bout de 80 k
m.
Aujourd'hui, nous avons visité cette partie du Danube encaissée sur 30 km mais avons été déçus par un arrêt au village de DURNSTEIN, réputé comme l équivalent de Sarlat;il a fallu trouver à garer la moto, entrer dans le village en jouant des coudes pour finir par repartir au bout d 1/4h, énervés par les groupes de touristes avec guides à fanion que nous avions déjà croisé à Vienne. Pour nous remettre de ça, nous avons pris des petites routes dans la montagne où là, y avait même pas un bistrot pour prendre un café, comme chez nous. Ce soir, le camping est plus calme qu hier où nous étions encerclés par des français, dont un groupe de 6 cyclotouristes partis de SAUMUR et se dirigeant, pour 4 d entre eux, vers la MER NOIRE en suivant le Danube; ils en étaient à leur 5eme semaine et il leur reste 2000 km a faire...un couple en camping car qui les avait rencontrés les suivait car la dame, plus sportive que son mari, partait avec eux le matin tandis que lui essayait de la récupérer au bout de 80 k
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samedi 27 juin 2015
VIENNE
Le métro étant à 100 m de l hôtel, Nous étions à pied d oeuvre dès 9h ce matin. Nous nous sommes sentis désarmés devant les dimensions des monuments et l ampleur des visites proposées par le routard :nous ne savions que choisir ? Le temps de la réflexion, nous étions débordés par des hordes de touristes de toutes nationalités, oreillettes branchées, suivant au pas cadencé le fanion de leur guide. Devant les files d attente impressionnantes, notre choix a été vite fait :on se promène et c est tout, en évitant de nous faire écraser par ces "putains" de caleches. Nous avons débuté par les magasins du centre, avec toutes les grandes marques qui manifestement faisaient l affaire des asiatiques; Nous nous sommes demandés si les prix n étaient pas en couronnes tchèques tant y avait de zéros. ....A notre habitude nous nous sommes éloignés des circuits pourtant incontournables et là nous avons passé une bonne journée. Moralité :avant de visiter une grosse ville, il faut faire un choix de visites et s y tenir !
vendredi 26 juin 2015
DERNIÈRE ROUTE TCHÈQUE
Nous avons quitté notre camping sous un ciel bleu et traversé des forêts et des prairies jusqu'au village de STRAMBERGK où les traditionnelles maisons en bois ont été conservées, avec une plendide place et des marchands de glaces qui utilisent un cornet en pain d épice appelé "oreilles" en souvenir d une attaque des Tatars qui se solda par la découverte de sacs d oreilles coupées .... Puis, descente dans la plaine où de hautes cheminées d usines, bien souvent abandonnées, sont les témoins d une région industrialisée depuis longtemps. Après une pause déjeuner à KROMERITZ, direction la frontière autrichienne après quelques détours car la construction des routes à été plus rapide que la mise à jour de notre carte (il va falloir qu' on se mette au GPS), sans compter l absence d indication de Vienne malgré une urbanisation sur 60 km avant la frontière. Après un enchainement d autoroutes, nous sommes arrivés à notre hôtel les doigts dans le nez grâce à une étude minutieuse des cartes la veille.
jeudi 25 juin 2015
UNE GRANDE JOURNÉE A ROZNOV
Pourquoi à cet endroit? Parce qu' il y a ici le plus ancien ecomusee d Europe Centrale. Depuis sa création en 1925, le parc s est agrandi sur 3 sites et ça nous a épuisés et peut être que Babette, pourtant très friande de ce genre d endroit n en redemandera plus ! Nous savons tout sur l habitat rural, l utilisation judicieuse de l eau pour scier, moudre, forger, etc...Plus sérieusement, les maisons transportées ou recrees sont particulièrement intéressantes. Le bourg quant à lui, est assez vivant bien que les boutiques soient un peu poussiéreuses; quant au supermarché et la poste, l architecte qui les a conçus ne s est pas inspiré de l ecomusee mais plutôt de la mode communiste, c est du moderne qui a bien mal vieilli.
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