samedi 4 juillet 2015

LA FOLIE DES LACS

Hier, partis du fond du Tyrol les pleins faits d essence et de provisions,  nous pensions bien être sur le bord du lac de Constance le soir;mais un orage violent nous a barré la route, nous nous sommes réfugiés,  avec un couple de motards allemands , dans la pizzeria d un turc parlant le patois autrichien du secteur. L orage a duré 3 h mais le temps ne nous a pas paru long car la femme parlait couramment le français et lui un anglais comme le nôtre; nous avons déjeuné ensemble sur place, pris une photo et échangé nos adresses. Sur leurs conseils, nous avons pris une destination plus proche,  l étang de MURNAU réputé comme le plus chaud de Bavière.  Heureusement nous y étions de bonne heure car il y avait la queue à l enregistrement et les places étaient laissées à la libre appréciation des campeurs, inutile de dire que ça ressemblait plutôt à un  camp de manouches.  Sans doute habitués à ce genre de rush de début de saison, les allemands avaient l air d apprécier l ambiance, comme la baignade jusqu'à la nuit tombée, mais toujours avec des canards.
Ce matin, sous un  ciel d azur, nous avons terminé cette route allemande des Alpes (et passé  en Autriche 2 ou 3 fois encore); nous avons eu une chance extraordinaire avec le temps mais n étions pas seuls sur la route, toutes le motos allemandes et autrichiennes devaient être sorties. Au passage, nous avons essayé d apercevoir les 3  chateaux de Bavière,  qualifiés de Dysneyland par nos amis allemands, mais sans pouvoir nous arrêter, les parkings étant bloqués par des baraques de paiement. Sur la route, nous avons longé, à plusieurs reprises, des lacs magnifiques,  complètement encerclés de voitures avec des gens qui trempaient partout, et ce soir, le bouquet final sur le lac de Constance : les campings affichaient complet! Nous a avons dû , sans regret, nous replier dans l arrière pays, au milieu des vignes et des vergers, pour nous retrouver sur un petit  camping calme, avec pelouse bien grasse et piscine. Demain si tout va bien, nous couchons en France.








jeudi 2 juillet 2015

ETAPE TYROLIENNE

Le seuil des 5000 km est dépassé et nous sommes encore en Autriche,  certes nous devrions être au bord du lac de Constance demain soir. Depuis 2 jours nous suivons  une route à motards ( d ailleurs on n en manque pas ), la route allemande des Alpes. Fort heureusement, il n y a plus ni frontière ni problème de change, car depuis le départ nous aurons franchi 7 fois la frontière,  tantôt en Autriche tantôt en Allemagne,  ce qui n est pas sans poser de problèmes de direction sur ces petites routes car les numeros  changent et les pancartes ne sont pas toujours posées aux endroits qu' on vaudrait,  donc on s egare  et par 2 fois aujourd hui, il a fallu rebrousser chemin; ça rend mon portable complètement fou car free m avertit à chaque fois que je change de pays. Nous sommes donc au Tyrol au camping de UMHAUSEN dans l OZTZAL, paradis des amateurs d altitude avec des sommets de 3000m; nous restons dans les  vallées mais bof, mis à part les montagnes sous un ciel bleu et les maisons peintes, on n accroche pas, tout en reconnaissant qu' on va peut être un peu vite, le périple touche à sa fin.



U

mercredi 1 juillet 2015

ETAPE BAVAROISE

Le hasard fait parfois bien les choses; alors que la chaleur commençait à nous fatiguer après une traversée absolument idyllique dans un paysage de carte postale,  Nous avons recherché le 1er camping a proximité et échoué à FISCHBACHAU. le responsable, un motard, nous a trouvé  un emplacement à l ombre le soir et au soleil le matin, au bord d une étang à l eau cristalline  (mais quand même avec des canards).
Pour éponger notre soif, nous avons rejoint le village par un petit sentier dans les bois (on aime! ) . Nous avo s visité  le cimetière,  qui n a rien à  voir avec ceux de chez nous, ici les gens jardinent et par ce temps arrosent, tout le materiel etant disponible sur place. Le village semblait un peu éteint, sauf à l intérieur d un patio donnant sur la mairie ou étaient servis des repas pour des convives en tenue traditionnelle. Nous entrons prendre une bière de 0,5 litre  chacun et la population continuait à arriver, jusqu'à ce qu' une jeune femme demande à se joindre à nous et nous explique, en anglais, qu' il y avait une soirée de musique traditionnelle,  événement qui se produit seulement 4 fois par an, et que son ami en était le manager, lequel nous rejoint. Après une 2eme tournée de bière,  nous décidons  de dîner sur place avec eux et avons rejoint le spectacle.  Ce n était pas exactement l ambiance taverne bavaroise de la foire de niort, c était moins "pompier",  plus élaboré.  Toute la salle,  hommes et femmes, étaient en tenue traditionnelle,  sauf nous, mais j etais en bermuda, presque comme eux.